La culture des légumes ou des fleurs exige souvent un apport d’engrais afin de fertiliser le sol avec des nutriments. Toutefois, pour une culture écologique et respectueuse de l’environnement, opter pour des engrais organiques demeure la meilleure solution. Aujourd’hui, vous disposez du choix entre le compost et le lombricompost. Pour savoir lequel privilégier, nous vous présentons les spécificités de ces deux types de fertilisant et leur processus de fabrication.
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Quelle différence entre compostage et lombricompostage ?
Avant tout, retenez que ces deux opérations permettent toutes d’obtenir de l’engrais organique, utiles pour une bonne croissance des plantes. Mais elles présentent des différences sur certains points. Dans un premier temps, sachez que le compostage doit se réaliser dans un grand espace, avec un important volume afin de favoriser la montée en température.
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Par contre, le lombricompostage n’exige pas de fortes températures et peut donc s’obtenir dans de petits bacs. Vous devez juste vous procurer le matériel adéquat, à savoir le lombricomposteur. C’est un dispositif créé pour disposer de l’humus à partir de la décomposition des déchets alimentaires. En outre, le processus utilise uniquement les vers pour transformer les déchets en engrais organique.
De son côté, le compostage exige l’action de plusieurs autres microorganismes (les bactéries, les vers, les champignons et les insectes). Par ailleurs, vous obtiendrez le lombricompost après 3 à 6 mois tandis que vous devez atteindre 6 à 12 mois pour disposer du compost.
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Les étapes de fabrication du lombricompostage
La production du lombricompost s’effectue en plusieurs étapes qui peuvent se résumer comme suit :
- La disposition du matériel de compostage dans un endroit calme de votre maison : privilégiez les lieux de votre domicile où la température tourne autour des 20 degrés ;
- La mise en place de la litière du lombricompostage : cela consiste à disposer dans le premier bac, du papier journal, du carton découpé ou de fibre de coco humidifié ;
- L’introduction des vers : vous allez placer ces microorganismes avec leur litière dans le premier bac ;
- L’ajout des premiers déchets : avant de commencer par apporter ces derniers, attendez 3 à 4 jours, afin de permettre aux vers de s’adapter à leur nouveau milieu de vie ;
- L’augmentation progressive des déchets : vous devez compléter les déchets de façon progressive pour ne pas empêcher leur décomposition par les vers.
Avant de commencer par remplir un autre bac, attendez que les déchets du précédent subissent une dégradation complète.
Le processus de fabrication du compostage
La réalisation du compostage passe par plusieurs étapes. La première des opérations que vous devez effectuer concerne la collecte des déchets que vous comptez utiliser pour former votre tas. Ensuite, vous allez trier ces déchets afin d’enlever toutes les matières non biodégradables. C’est seulement après ces deux exercices que vous pouvez entamer le compostage proprement dit. Pour cela, vous allez former des couches qui doivent se disposer de la façon suivante :
- Mettre en première position les déchets qui se dégradent facilement ;
- Disposer ensuite les matières difficilement dégradables ;
- Ajouter du fumier (les fientes de volaille ou les bouses de vache).
Vous pouvez répéter ces différentes couches jusqu’à atteindre la taille ou le volume du tas de compostage désiré. N’oubliez pas aussi d’arroser chaque couche avant de mettre une nouvelle.